[mise à jour pour ajouter quelques précision et redresser quelques phrases tordues écrites très tard dans la nuit durant une insomnie…]
Ce fut long, presque un an, mais l’affaire est enfin bouclée depuis cette semaine.
Le choix final c’est un
Mac Mini comme machine de bureau complété par un petit
PC portable passé en Ubuntu.
Jusqu’ici cette combinaison à l’air d’approcher l’idéal.
Ça c’est fait en deux temps. D’abord la partie portable du problème.
En fin 2017, faisant du lèche vitrine dans un super-marché, ma femme flashe sur un petit portable Asus Vivobook, 11 pouces et demi, tout léger et plat, avec un clavier qui s’avérera excellent à l’usage :
1 × USB 2
1 × USB 3
micro HDMI
fente pour connecter une carte micro SD
une prise casque
4 Go de DDR3
Un SSD un peu léger (32 Go) mais suffisant pour une utilisation courante et qu’on accomagne d’un petit disque dur externe de 500 Go pour ajouter quelques tonnes de fichiers en cas de besoin (faire une présentation pendant un cours avec des photos et des vidéos, par exempe).
On craque et on l’achète à un prix très raisonnable, de mémoire de l’ordre de 250 €, avec son inévitable Windows 10 pré-installé… Ma femme propose d’essayer Windows avant de formater le disque dur et d’installer Ubuntu. Je lui dis que, pourquoi pas, si ça lui convient après tout… Elle essaye cinq minutes, explore, fouille pour essayer de comprendre la logique de la navigation dans les menus, cherche à s’en servir pour quelques bricoles, se cogne le nez à des tas de petits chose quelle trouve mal fichues et conclut : bon ben installe-moi Ubuntu.
Ah mais zut !
Ce bref essai nous a coûté 50 €… C’est le prix de la licence de Windows 10 home qu’il aurait été possible de se faire rembourser par Asus
à condition de ne pas l’avoir utilisée, ne serait-ce qu’un bref instant ! Comme par le wifi, j’avais été connecté à Internet ce qui a déclenché une charrette de mises à jour, la licence a été enregistrée par Microsoft qui n’aurait de ce fait plus autorisé le remboursement par Asus.
Mais ça, je ne l’ai appris que plus tard, trop tard, en découvrant qu’avec Asus, le remboursement est relativement facile : un coup de fil à leur SAV qui pose quelques questions (pourquoi on ne veut pas de Windows, on va mettre quoi à la place, etc.) puis demande un courrier par lettre. Après quoi Asus fait une demande à Microsoft qui vérifie que le numéro de licence n’a jamais été utilisé et le bloque définitivement. Un chèque envoyé par Asus termine l’affaire.
Pour 50 €, je me serais fait un plaisir de suivre cette procédure. Hélas mon ignorance sur le moment fut coûteuse et loin d’être négligeable dans le prix de la machine (environ 20 %), surtout qu’on aurait pu la trouver pour 230 € directement chez Asus, ce qui nous aurait mené au final à 180 € pour cette excellente petite chose.
Pour info, pour une machine livrée avec un Windows 10 pro préinstallé, le remboursement de la licence aurait été de 100 € !
Bref, voilà la machine en question:
Conclusion, parfait comme machine qu’on peut trimballer partout en la glissant dans un sac.
Par contre ça exclut l’idée d’une seule machine pour tout faire, transporter et comme machine de bureau.
Pour ce qui est de la machine de bureau :
Jusqu’à il y a peu de temps, l’iMac blanc comme machine de bureau (accès internet bloqué) plus un vieux PC (2006 aussi) en Ubuntu pour tout ce qui concernait Internet, faisait très bien l’affaire, la seconde étant à jour et au top pour la sécurité.
Seulement voilà que la semaine dernière l’iMac s’est mis à clignoter de l’écran comme un néon en fin de vie… Panique !
On a donc fait le choix simple mais efficace de remplacer l’iMac et le PC par une seule machine, à savoir un Mac Mini milieu de gamme à 800 €.
Importation depuis le disque Time Machine de l’iMac, du contenu, du compte, de la configuration réseau et de la plupart des logiciels automatiquement mis à jour s’ils provenaient de l’appstore. Exit CS2 mais nous avons toujours mon bon vieux G4 à portée de la main et prêt à reprendre du service pour des travaux ponctuels.
Surprenant de se retrouver avec l’impression de ne pas vraiment avoir changé de machine ! L’écran a une meilleure définition (un très bon iiyama 22 pouces à 150 €) et la machine est plus rapide que l’iMac, évidemment, mais son utilisatrice ne se retrouve pas dépaysée du tout et a pu reprendre son travail quasiment comme si de rien n’était, qui plus est avec des logiciels en versions plus récentes.
Je craignais des difficultés pour l’installation ou les mises à jour des quelques applications que je devais faire à la main mais non, le Gatekeeper de high sierra ne m’a mis aucun bâton dans les roues.
Une affaire bien réglée, chère mais moins que les hypothèses envisagées au début.
Merci encore pour vos avis divers qu’il m’ont bien utilement éclairés au cours de cette laborieuse réflexion, particulièrement pour éviter certains choix qui n’auraient pas été des plus judicieux et que, par méconnaissance, j’aurais pu faire il y a quelques mois.