Dans la série "Les macusers on s'en fout" voici le dernier épisode produit par la Document Fondation et son réalisateur LibreOffice.
J'ai déjà signalé par ici les demandes intempestive d'installation de Java que m'occasionnaient jadis Writer version LO. Un phénomène d'autant plus incompréhensible qu'il ne se produisait pas avec l'excellente suite Apache OpenOffice.
Depuis quelques temps, le monde des forums d'entraide Mac est sollicité par des demandes concernant l'installation de Java en rapport direct avec LibreOffice, la consigne qui consistait à installer le vieux Java SE 6 n'étant plus d'actualité.
L'installation du dernier Java 8 JRE telle que réclamée par LibreOffice 5.x.x. ne semble pas suffire sur OS X. Loin de là.
http://nabble.documentfoundation.org/Environnement-Java-td4176649.htmlMaintenant, il est conseillé d'installer le Java 8 JDK !
Oui. Vous lisez bien, ce n'est pas une coquille. Pour utiliser LibreOffice avec Java il faut se coltiner l'environnement développeur Java.
La discussion mise en lien ci-dessus vous apprendra que ce sont les changements apportés à LibreOffice qui ont entrainé cette situation, dans le plus total mépris des utilisateurs de macOS. Il y est aussi évoqué l'inconvénient majeur concernant la sécurité que constitue cette installation : contrairement au JRE, le JDK ne dispose pas de mise à jour automatique. Ce n'est pas un point de détail lorsqu'on pense à la sensibilité de Java aux attaques les plus dangereuses.
Il me souvient que lors de la sécession des brailleurs de la Document Fondation (2010), il était promis un affranchissement progressif de Java. Six ans après, on se retrouve sur OS X à installer l'environnement développeur Java.
Bravo.
J'attends avec impatience le retour de X11.
[Il y a d'ailleurs dans la discussion un pingouin qui propose d'en passer par Homebrew… Les pingouins sont comme les cons d'Audiard, ils osent tout.]
La solution :
Apache OpenOffice 4.1.3
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Art. 10. Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la Loi.
Art. 11. La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.
Art. 12. La garantie des droits de l'Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.