Si vous utilisez fréquemment des disques durs externes sur votre machine, vous avez probablement déjà perdu un peu d’adrénaline en cherchant à les remonter sur le bureau ou surtout à les remonter puisque le Finder ne les montre plus.
Classiquement on peut passer par l’utilitaire bureau mais c’est lourd. On peut aussi les déconnecter et les reconnecter mais ce n’est pas mieux !
Si on a configuré fstab pour que le système ne monte pas une partition par défaut au démarrage,
J’ai essayé tous les utilitaires que j’ai pu trouver pour faire ça simplement, par exemple iMount ou MountnuoM mais aucun des deux n’était vraiment d’usage très simple et direct. MountnuoM présente soit une liste de disques montés et une de démontés, iMount doit lancer diskutil en s’ouvrant ce qui demande un peu de patience. Aucun des deux ne se met à jour dynamiquement puisqu’ils sont des applications qu’on lance à chaque fois.
Par hasard j’ai trouvé exactement ce qu’il me fallait. Ça s’appelle Semulov, ça se tient discrètement dans la barre de menus et ça fait exactement ce qu’on imagine qu’un tel utilitaire doit faire.
Il indique d’abord sur son icône le nombre de disques connectés et fournit un menu listant tous les disques ou partitions, externes ou internes sauf le disque système. Ce dernier point est un choix dans les préférences mais il est assez logique de ne pas l’afficher, de toute façon on ne va pas essayer de l’éjecter sauf par erreur.
Ce qui est vraiment bien est qu’il permet de basculer le montage ou démontage du disque en cliquant dessus. On ne se pose pas de question, on obtient ce qu’on veut immédiatement. Il est toujours à jour quant à l’état des disques et a pas mal d’options, certaines utiles, d’autres gadjetesco-décoratives et l’une ou l’autre un peu ésotériques, et il se fait oublier tant qu’on n’en a pas besoin.
On trouve l’utilitaire ici sur le site du développeur :
http://www.kainjow.com/ou ici chez macupdate :
http://www.macupdate.com/app/mac/23347/semulov
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J’étais né pour rester jeune et j’ai eu l'avantage de m’en apercevoir le jour où j’ai cessé de l'être.
Épitaphe de Georges Moinaux, dit Courteline